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Cake day: August 24th, 2023

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  • Je suis sans doute dans ma bulle, mais les gens désargentés que je connais ont tendance à passer leur vacances chez des amis qui peuvent les accueillir à moindre frais (avec trajet en covoit ou stop) plutôt que dans des destinations touristiques. Ce ne sont pas des gens de la ville cela dit.

    Et au contraire j’ai l’impression que les destinations touristiques les plus côtées sont celles où on paye bonbon pour l’hôtel et les tickets d’entrée aux musées, monuments, etc.

    Par exemple, en regardant les prix en ligne, la Sagrada Familia c’est 26€ l’entrée + 270€ la nuit d’hôtel[1], alors que Saint-Pierre de Beauvais c’est 0€ + 98€ la nuit[1] (+ le coût immatériel de passer ses vacances en Picardie). Le transport dépend d’où on habite mais les destinations lointaines sont logiquement plus chères.

    Mais bon je comprends qu’il y a un prestige social à aller visiter des destinations mondialement connues, et personne ne veut s’en sentir privé pour raisons financières ou écologiques.

    [1]: Dans les deux cas j’ai regardé sur Google maps l’hotel 3 étoiles le plus proche de l’église concernée



  • Merci pour le partage. Je rejoins beaucoup de choses dans cet article mais connaissant le Monde Diplo j’ai du mal à ne pas tenir de distance.

    le rôle d’une chaîne publique européenne est-il de relayer la propagande institutionnelle du bloc occidental ?

    C’est une phrase quasiment tautologique : “Pourquoi cet organe de communication du pouvoir occidental relaie-t-il la propagande du pouvoir occidental ? 😮”. (On peut s’interroger sur l’usage de nos impôts certes)

    Arte réduit le bilan de l’Union soviétique aux violations systémiques des droits humains dans ce pays à la fin des années 1920

    Ça me dérange un peu de voir les (nombreux) mauvais côtés de l’URSS réduits à “dans ce pays à la fin des années 20”, surtout quand une ligne plus tôt on parle du printemps de Prague qui n’est ni “dans ce pays” ni “des années 20”.



  • “Pour ce train mythique dont le nom ne soulève que rêves et fantasme, il ne s’agissait pas de faire un copié collé de l’Orient Express original, mais plutôt de recréer l’ambiance d’un train exceptionnel qui véhiculerait le même esprit, version XXIe siècle”, explique l’architecte.

    “Réinventer l’Orient Express de demain à partir de voitures historiques datant de l’âge d’or du rail, quelle aventure fabuleuse!”, commente Guillaume de Saint-Lager, vice-président Orient Express.

    Je trouve l’approche artistique saine ; mais s’il s’agit de réinventer plutôt que de restaurer, alors pourquoi utiliser des voitures d’origine qui auraient pu être préservées plutôt que de servir de matière première à un nouveau projet ? Est-ce un si bon argument de vente pour la clientèle ? Je n’imagine pas qu’il soit facile de répondre aux normes de confort et sécurité actuelles avec des voitures des années 20 sans de profondes modifications.

    Si c’est 3500€ pour un Paris–Istanbul, le prix me semble relativement contenu comparé par exemple au Southwest Chief d’Amtrak (Chicago–LA) au confort autrement moindre qui facture 1000$ (je ne l’ai jamais pris, un jour j’espère). Cela dit, le privilège de pulvériser des voitures à des passages à niveaux défectueux n’a pas de prix.






  • “4 chords” is a cool mashup but it’s not really a valid point in this conversation.

    The songs in “4 chords” don’t use the same 4 chords, because they are higher and lower than that. So you might say they use the same progression, but that’s not true either, because they’re not always constantly in the same order. So the best you can say is “it’s possible to interpret pitch- and tempo-adjusted excerpts of these songs back-to-back”, which isn’t a very strong claim.

    In fact there’s a lot of things separating the songs in “4 chords”; such as structure, arrangement, rhythm, lyrics, or production. Another fact is that it’s perfectly possible to use these four chords in a way that you’ve never heard before and would likely find bizarre – it’s a bit of meme, but limitation really can breed creativity.

    This isn’t to defend the lack of creativity in the big music industry. But there’s more to it than just saying “4 chords” to imply all musicians do is follow an established grid.





  • chaque fois qu’un truc se produit à la lfi, ce sont des drones de mélenchon, alors que la critique n’est jamais faite dans aucun autre parti.

    Je ne comprends pas, à quel moment j’ai qualifié qui que ce soit de drone de Mélenchon ? Je vois dans l’OP des gens libres prendre la décision libre de dire des choses que je trouve critiquables, donc acte ; c’est tout.

    Et de fait il n’y a pas de structure démocratique interne à LFI alors qu’il y en a dans d’autre partis. Par exemple en 2016 Sarkozy a perdu les primaires LR, chose impensable à LFI, qui est la chose de Mélenchon. Ce n’est pas traiter qui que ce soit de drone de Mélenchon, c’est une critique valide d’une organisation qui se veut un nouveau souffle de démocratie.

    Les électeurs comme les militants de gauche sont juste soûlés par les trahisons incessantes à gauche. L’unité est la clef vers la victoire

    Personnellement je suis saoulé par les magouilles de parti et les apparatchiks que LFI a envoyé pour remplacer des élus qui avaient une véritable légitimité.

    L’unité à gauche peut se faire dans un cadre démocratique d’alliance et d’ailleurs les députés Après se définissent comme partie du NFP donc l’unité est toujours là. Mais en revanche la gauche ne peut abandonner ses valeurs de démocratie au bénéfice d’un appareil de parti vertical comme l’ont fait les grands partis de gauche par le passé.


  • C’est édifiant de voir des gens lire la date de création d’une structure administrative et en conclure à la trahison et la conspiration.

    Ce n’est un secret pour personne que les dissidents LFI (les après-istes ?) avaient des critiques fortes quant à la démocratie interne. Maintenant le fait que l’un d’entre eux ait créé une association en mai ne permet pas de dire qu’ils avaient tout prévu à l’avance, étant donné qu’on ne sait pas quelle était la destination originelle de cette association et que LFI leur a de toute façon forcé la main.

    À titre personnel j’ai l’impression que beaucoup de critiques des dissidents que je lis se fondent pas simplement sur le fond mais sur un esprit de groupe LFI (si tu n’es pas avec nous tu es contre nous !). Moi ça m’inquiète un peu, à la fois pour la nature du mouvement lui-même et aussi pour l’image d’un parti déjà vu comme crypto-staliniste par une grande partie de l’électorat français et qui cherche pourtant à gagner des élections.